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Actualités

Ses articles

Article « Etreintes » revue l’Impair 2-3 le sexe incertain septembre 2001.

Extraits 

“Tout à l’envie
de la peau couverte
de baisers, de caresses
tout à trac
d’une nuit hôtesse
du corps ami,
elle pleure
l’ivresse du mythe,
un écho de paradis,
la continuité d’un corps
qui affranchirait sa finitude
…”

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Intervention « Fulgurance Freudienne, la lettre 52 » au colloque  Jouir dites-vous du Groupe Régional  de Psychanalyse le 27 novembre 2011.
Extraits 

“…Je voudrais finir sur la lecture d’un texte littéraire qui me semble-t-il aborde ces questions des jouissances et du corps mais du point de vue d’une auteure Alina Reyes, le livre s’intitule le boucher

Puis il se retourna vers moi, le lourd paquet bien à plat sur sa paume ; il le jeta sur la balance.

L’odeur fade de la viande crue me monta à la tête. Vue de près, en plein dans l’éclairage du matin d’été qui s’engouffrait par la longue vitrine, elle était rouge vif, belle jusqu’à l’écœurement. Qui a dit que la chair est triste ? La chair n’est pas triste, elle est sinistre. Elle se tient à la gauche de notre âme, nous prend aux heures les plus perdues, nous emporte sur des mers épaisses, nous saborde et nous sauve ; la chair est notre guide, notre lumière noire et dense, le puits d’attraction où notre vie glisse en spirale, sucée jusqu’au vertige.

La chair du bœuf devant moi était bien la même que celle du ruminant dans son pré, sauf que le sang l’avait quittée, le fleuve qui porte et transporte si vite la vie, dont il ne restait ici que quelques gouttes comme des perles sur le papier blanc.

Et le boucher qui me parlait de sexe toute la journée était fait de la même chair, mais chaude, et tour à tour molle et dure ; le boucher avait ses bons et ses bas morceaux, exigeants, avides de brûler leur vie, de se transformer en viande. Et de même étaient mes chairs, moi qui sentais le feu prendre entre mes jambes aux paroles du boucher.”

Article « L’avenir d’une désillusion » revue l’Impair 8, …à Dieu, à d’Autres ! septembre 2020.
Extraits 

“Ce texte fait suite à un après-midi du GRP, il y a une dizaine d’années environ, où j’avais présenté un texte intitulé « Actualités ». J’y faisais des coupes de l’actualité pour reprendre deux ou trois évènements qui mis en perspective dans mon propos faisaient série ; les émeutes de 2005 en France, les caricatures du prophète Mahomet du journal danois Jylland Posten toujours en 2005 et les reproductions de ces caricatures en 2006 par le Charly Hebdo (et du procès qui s’en est suivi en 2007).

J’essayais de trouver un fil entre ces évènements de l’actualité autour de ce que j’avais pensé dans un premier temps comme une intervention sur la question de la violence, de la violence faite au sujet et de la jouissance appendue à cette violence.

C’est toujours dans ce fil que se situe mon texte…”

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Article « L’Autre face de Dieu » revue l’Impair 8, …à Dieu, à d’Autres ! septembre 2020.
Extraits 

“…La fin de l’analyse se fait dans ce balancement réitéré de ce double désenchantement – désenchantement au final de l’attente transférentielle – qui à l’usage ouvre sur une satisfaction. Ce terme de satisfaction n’est pas le terme que je retiendrais, il renvoie pour moi à la notion de plaisir, éventuellement de narcissisme. Je préfère y substituer quelque chose qui se rapproche de l’oxymore, désillusion apaisée pour parler de la fin de l’analyse et de ses effets à l’usage.

    Quoi dire de cette satisfaction, cette désillusion apaisée ? Ma façon de la reprendre aujourd’hui sera celle de la poésie. François Cheng dans l’introduction à son livre cinq méditations sur la beauté introduit la question ainsi « Je suis persuadé que nous avons pour tâche urgente, et permanente, de dévisager ces deux mystères qui constituent les extrémités de l’univers vivant : d’un côté, le mal ; de l’autre, la beauté…La beauté, le mal ce sont là des défis que nous devons relever. Ne nous échappe pas que la beauté et le mal ne se situent pas seulement aux antipodes : ils sont parfois imbriqués ». Désillusion apaisée serait pour moi cette capacité à tenir les deux bouts de cette chaine de la beauté et du mal…”

Vous pouvez retrouver l’intégralité de ces articles en achetant la revue l’impair auprès du GRP.

Ses actualités

En mars 2023 ouverture de son nouveau site.

 

Patrice Adelée viendra compléter ses actualités prochainement.